top of page
L’ASSOCIATION
2021
Endre Rozsda - Françoise Gilot (cca 1963).jpg

Françoise Gilot par 

Rozsda, c 1960

Janvier 2021 : parution du N°1 du bulletin de l’Association Les Amis d’Endre Rozsda.
Frustré de ne pouvoir inaugurer l’exposition de dessins de Rozsda dans sa Galerie Quadri à Bruxelles, à cause du Covid, Ben Durant, galeriste et poète, a proposé une visite virtuelle de cette exposition exceptionnelle. C'est ainsi que nous avons pu la découvrir, en même temps que le bulletin.


En mai, Sotheby's Londres inaugure avec éclat la centième année de notre présidente d’honneur Françoise Gilot, qui obtient un prix record pour la vente de son tableau Paloma à la Guitare.
Le Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence a présenté du 17 juillet au 23 décembre sa première rétrospective officielle : Françoise Gilot – Les années françaises.


Le 22 novembre, Annie Maïllis, auteur du film « … La femme qui dit non. » a fait une
conférence au musée de Montmartre pour rappeler que, malgré l’hostilité d'une certaine intelligentsia qui l'avait forcée à l’exil, Françoise a toujours tenu à garder son atelier de l’avenue Junot à Montmartre.


A Budapest, le 26 novembre, jour même de son 100e anniversaire, une double exposition de ses œuvres est inaugurée par la galerie Várfok.

Plat ER vallauris.jpg

Rozsda : Le jongleur, céramique, 1957

Françoise avait accueilli Rozsda à Vallauris en 1957, après la révolution hongroise, ce qui avait permis à Endre de s'initier à la céramique. Du 3 juillet au 31 octobre 2021, le Musée Magnelli de la céramique a présenté un plat de Rozsda dans le cadre de l'exposition :
Vallauris la ville atelier 1938-1962.

En septembre, pour les Journées Européennes du Patrimoine 2021, l'atelier Rozsda a ouvert ses portes pour la deuxième année consécutive. Pour le public n’ayant pu participer à la visite de l’atelier, nous avons créé une application numérique La marelle des arts, un jeu de piste sur les pas de Rozsda qui suit le trajet du bus 40, en passant par le Bateau-Lavoir.

2022
Simone Collinet.jpg

Simone Kahn, par Man Ray, c 1930

Endre Rozsda - L'ange (1976).jpg

Rozsda : L’Ange à l’envers, encre, 1959 

Au cours du mois de juin 2022, il est prévu un hommage à Simone Collinet, née Simone Kahn, première épouse d’André Breton. C’est elle qui avait accueilli dans sa galerie de la place Fürstenberg la première exposition de Rozsda organisée par André Breton en 1957. Bien que Rozsda ait renoncé à une « création frénétique » après les épreuves de la guerre et les sanctions staliniennes, Simone Collinet l’avait pris sous son aile pendant cinq années et lui avait donné les moyens de continuer à « peindre comme Proust écrivait », en prenant le temps que le sujet de chaque tableau exigeait.
 

Ce n’est qu’en 1963 qu’elle a pu faire la deuxième et dernière exposition personnelle de Rozsda. Présentée par Joyce Mansour, l’exposition eut un fort succès parmi ses pairs, ce qui permit à Rozsda d’obtenir le Prix Copley dont le jury était présidé par Marcel Duchamp. 

Rozsda a traduit la dévotion qu’il avait pour Simone Collinet dans un dessin : L’Ange à l’envers, qui le représente portant dans son cœur le regard de Simone. 

Parmi les tableaux de l’exposition de 1963 se trouvait Danton 1789 par lequel Rozsda évoque d’une façon borgesienne les révolutions proches à son cœur : la révolution française de 1789, les révolutions européennes de 1848 et la révolution hongroise de 1956.

Inspiré par le n° de téléphone DAN1789 que la galerie de Simone avait obtenu par hasard, ce tableau marque la rupture de Rozsda avec l’automatisme surréaliste qu’il produisait d’une façon frénétique. Suivant les indications de Raymond Queneau, il adhère aux idées de l’OULIPO (tout en restant hors du groupe) adoptant comme « contrainte » de cacher la figuration. C’est Simone qui lui avait présenté son beau-frère Raymond Queneau. 

Endre Rozsda - Danton 1789 (1959).jpg

Endre Rozsda : Danton 1789, huile sur toile, 1959, 82x100 cm

Les images figuratives apparaîtront désormais dans ses tableaux de façon subliminale, au hasard des frottages que Rozsda, à l’aide de pétales, de feuilles mortes ou de dentelles, infligeait à la matière picturale de ses compositions abstraites.

Endre Rozsda - Danton 1789 (1959).jpg
Endre Rozsda - Danton 1789 (1959).jpg

Danton 1789, détails

bottom of page