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ENDRE ROZSDA / Peintures - Gouaches - Dessins

Galerie Furstenberg, Paris - 1957

Tout juste après son arrivée en janvier 1957, André Breton et sa première femme Simone Collinet ont préparé une exposition à la galerie Furstenberg au mois de février. 

Rozsda a exposé les toiles de sa période 1945-1948 qu’il a rapporté clandestinement de Hongrie avec l’aide de l’institut français.

Dans sa préface, André Breton dit : « Voici le haut exemple de ce qu’il fallait cacher si l’on voulait subsister, mais aussi de ce qu’il fallait arracher de nécessité intérieure à la pire des contraintes. Ici se mesurent les forces de la mort et de l’amour ; la plus irrésistible échappée se cherche de toutes parts sous le magma des feuilles virées au noir et des ailes détruites, afin que la nature et l’esprit se rénovent par le plus luxueux des sacrifices, celui que pour naître exige le printemps. »

Alain Jouffroy dit : Que sont les tableaux de Rozsda ? Des œuvres « automatiques » fourmillantes de détails délirants, qui révèlent l’acharnement minutieux des peintres qui travaillent en « état second ». (Revue Art, 1957)

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