QUADRI
ENDRE ROZSDA

Dessins surréalistes
années ’40 ’50 & ’60
du 7 au 31 octobre 2020
Deux extraits du texte de Jacques Lacomblez
à paraitre prochainement dans la revue INFOSURR
Enfin, en la galerie Quadri, à Bruxelles, la présence de l’œuvre d’Endre Rozsda. Né en Hongrie en 1913 (à Mohács), mort à Paris en 1999, Endre Rozsda, menacé successivement par les totalitarismes de Hitler et de Staline, est accueilli, à Paris, par Françoise Gilot (dès 1939, et en 1956) et par les milieux surréalistes (André Breton préface sa première exposition parisienne, galerie Furstenberg), témoigneront de cette « reconnaissance » des textes de Sarane Alexandrian, Joyce Mansour et Edouard Jaguer, notamment. (...)
(...) Dans l’œuvre de Rozsda, la fameuse opposition figuration-abstraction, toute artificielle, perd son sens et se dissout littéralement dans une liberté d’invention, un mariage des contraires où les objets réels (qui apparaissent souvent comme une « archéologie du vécu ») se prolongent d’un monde imaginaire, maintes fois cerné par un trait élégant. (...)
Salle 1
Encres
1940
Songes IV
Salle 2
Crayons
1950
Salle 3
Encre et
lavis
1960,
1970
(...) la plus irrésistible échappée se cherche de toutes parts sous le magma des feuilles virées au noir (...)
André Breton, 1957
Repris dans « Le surréalisme et la peinture », 1965
Les amateurs d’art, depuis la Renaissance, recherchent et aiment les dessins d’un peintre parce qu’ils croient y trouver les secrets de la création de ses tableaux. (...) Cela rend d’autant plus étonnant le cas d’Endre Rozsda, qui est un artiste double, pourrait-on dire : en lui le dessinateur et le peintre sont presque totalement différents, et mènent deus activités parallèles. (...)
Sarane Alexandrian, 2001
« Lettres du peintre à lui-même » catalogue de la Rétrospective de l’Œuvre Graphique au Musée des Beaux-Arts de Budapest, page 28.

