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LE TEMPS RETROUVÉ, Orangerie du Sénat - Jardin du Luxembourg, Paris - 2017

Début 1957, Simone Collinet présentait à la Galerie Furstenberg la première exposition parisienne d’Endre Rozsda qui, après avoir quitté clandestinement la Hongrie pour fuir la répression soviétique, allait s’installer définitivement à Paris. Rozsda entrait alors dans une nouvelle période de sa vie et de sa carrière, marquée notamment par la rencontre avec André Breton qui rédigea la préface du catalogue de cette exposition.

Soixante ans plus tard, c’est l’Orangerie du Sénat au Jardin du Luxembourg qui a permis au public parisien de revoir et d’admirer les œuvres de Rozsda en présentant, du 2 au 12 juin 2017, la première rétrospective du peintre en France.

 

 

Cette exposition a été conçue sur le modèle de la rétrospective présentée à Budapest en 2013, rétrospective dont elle reprend aussi le titre : Rozsda. Le Temps retrouvé. Par ce titre, qui fait écho à celui du dernier tome d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, le commissaire de l’exposition - David Rosenberg - a choisi de mettre en lumière les thèmes du temps, de la mémoire et du souvenir qui sont au cœur de l’œuvre et de la réflexion d’Endre Rozsda.

La rétrospective de l’Orangerie du Sénat invitait le spectateur à parcourir trois grandes salles, au rythme de six sections correspondant aux grandes périodes de l’œuvre de Rozsda.

Après une sélection d’œuvres graphiques accordant une large place aux autoportraits, la première salle était consacrée aux premières toiles d’Endre Rozsda, fruits de ses années d’apprentissage notamment aux côtés de Vilmos Aba-Novak (section « L’École libre »).

La deuxième salle présentait quant à elle les œuvres produites lors du premier séjour du peintre à Paris et de sa découverte des peintres surréalistes (« La nuit surréaliste »), les tableaux réalisés au temps de sa participation aux activités de l’Ecole européenne au sortir de la Seconde Guerre mondiale (« L’aube de l’Europe »), et les toiles dans lesquelles à partir de 1956 le thème du souvenir se met à occuper une place prépondérante (« Le château du souvenir »).

Pour finir, le spectateur était invité à contempler dans une troisième et dernière salle, une large sélection d’œuvres de la maturité où se traduisent le lien à la musique et la réflexion sur le temps (« L’œil écoute » et « Initiation »).

Le Ministre Jack Lang Directeur de l’IMA 

Au total, cette rétrospective aura permis de découvrir ou de redécouvrir une cinquantaine de toiles et plus d’une vingtaine de dessins, dans un parcours retraçant les étapes les plus marquantes de l’œuvre de Rozsda, sur une période s’étendant du début des années 30 à la fin des années 90.

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