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En 1943, il retourne à Budapest et assez vite malgré les difficultés des temps, sa peinture renaît en quelque sorte, plus éthérée, plus sublimée, plus musicale et dégagée des maîtres sous les auspices de Béla Bartók. Autant dans la première phase de 1934 à 1942, le sujet était envisagé en vraie grandeur, vu de près et comme à bout portant, autant à partir de 1944 et surtout de 1946, les formes échappent à tout contexte naturaliste. Elles s’allègent et s’envolent, happées dans un tourbillon lyrique. La composition se fait fugue musicale, se délite et s’atomise, les éléments descriptifs, s’il en reste, appartiennent à la flore ou à la faune plutôt qu’à la figure humaine et parviennent jusqu’à nous sous un aspect fragmentaire. (Françoise Gilot)

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